Les familles qui ont décidé d'accepter que le don s'effectue ont rapporté par la suite que cette décision avait mis un baume sur leur plaie. Le don a été une source de réconfort dans les temps difficiles, car il apporte un sens à la mort de leur proche. C'est une façon de permettre à la vie de se poursuivre d'une autre manière. Savoir qu'ils ont pu aider quelqu'un à travers ce deuil ajoute en quelque sorte un aspect positif à toute la tristesse et l'incompréhension.
Sur le plan émotionnel, il est difficile pour une famille de devoir maintenir un proche branché à des machines à cause d'un décès neurologique. C'est un deuil particulier, car la personne respire encore, mais n'est plus neurologiquement vivante. Devoir s'occuper de cette personne peut être demandant pour la famille (visites à l'hôpital, espoir vain qu'elle se réveille, etc).
Même si le patient avait signé son consentement pour le don d'organe, celui-ci ne peut pas être effectué si la famille refuse qu'il ait lieu. C'est pour cela qu'il est important de sensibiliser ses proches au don d'organe et à votre décision si vous décidez de signer votre consentement. Plus la conversation sera ouverte à ce propos, plus les familles seront portées à respecter le désir de don.
Transplant Québec possède un programme de correspondance anonyme entre la famille du donneur cadavérique et le receveur. L'anonymat sera préservé et c'est totalement volontaire (aucune obligation), mais ce programme peut aider au processus psychologique des deux partis.