La dialyse est une alternative médicale pour garder les patients en attente d'une greffe de rein en vie jusqu'à leur opération. Cependant, la dialyse est un traitement exigeant qui peut aussi endommager les organes. Le don vivant peut prévenir ces dommages, car il peut éviter à un patient d'avoir à débuter des traitements de dialyse. En suivant la dialyse, le patient peut se sentir fatigué et malade presque tout le temps.
Avec un don vivant, les conditions pour effectuer la chirurgie sont optimales. En effet, comme la date de l'opération est prédéterminées, il n'y a aucune urgence durant celle-ci. De plus, le temps entre le transfert de l'organe du donneur au receveur est réduit au minimum.
Les organes provenant d'un don vivant procurent un net avantage quant à la durée de vie de l'organe, qui se voit augmentée. Celui-ci peut durer en moyenne environ 18 ans, ce qui est admirable. Cela peut éviter au patient de devoir subir une deuxième greffe. Il est aussi important de savoir que plus une personne a obtenu de greffes, plus il est difficile d'accéder à une autre.
Le don vivant augmente les chances que l'organe fonctionne immédiatement après l'opération. De plus, les transplantations comprenant un donneur vivant diminuent le risque de complications immédiatement après la chirurgie.
Le concept de dialyse consiste à ce qu'une machine fasse le travaille que les reins feraient normalement. Ceci dit, une machine ne peut pas être autant efficace qu'un vrai rein. C'est pourquoi le corps peut subir des dommages. L'inconvénient, c'est que si le patient attend 5 ans pour un don et qu'il fait de la dialyse toutes ces années, son corps peut être trop endommagé pour accueillir une greffe. Le don vivant réduit le temps d'attente.
Le patient ayant reçu un don d'organe est, bien entendu, évalué et suivi par les médecins, mais son corps est à nouveau autonome et il pourra éventuellement reprendre la grande majorité de ses activités antérieures. Son nouvel organe pourra lui permettre de vivre une vie avec une nouvelle normalité adaptée à leur transplantation.
« Je ne connais pas c'est quoi l'enfer, mais pour moi, la dialyse c'est ça, je l'acceptais parce que tu n'as pas le choix. »
« Malheureusement, mon corps se fatiguait beaucoup plus rapidement. C'est là que j'ai commencé à perdre un peu de qualité de vie [...] parce que mon corps ne suivait pas. J'ai arrêté de faire beaucoup de sport. Je continuais à faire de la nage, un peu de vélo, mais jouer au badminton et au tennis c'était comme disons un peu plus impensable. Donc on se tenait à des activités plus étalées sur le temps, donc marcher longtemps, mais avec moins d'intensité. Se déplacer aussi ça devenait difficile, il était difficile de partir plus que 4 jours, les vacances, les voyages aussi. »
« Tu ne peux pas boire. Puis là, quand on se prend un yogourt ça c'est du liquide. Il faut toujours que tu penses à ça. La crème glacée, c'est du liquide parce que ça fond. Il faut que tu calcules tout ça. Là, ça été aussi la restriction pour le potassium. Les fruits, les légumes... ça en fait des affaires à regarder. Le sel j'étais habitué, ça fait des années là. Puis les protéines aussi. Les protéines, ensuite ça été les liquides, le potassium, puis le phosphore. Là, le phosphore c'est les produits laitiers. Tu stresses à manger. C'est ce que j'ai trouvé le plus dur, la restriction alimentaire. Des fois, ça pouvait me déprimer. »
« C'est dur d'accepter que ce soit une machine, t'as plus d'autonomie, c'est elle qui règle ta vie, ça été une période dure. »
« La dialyse je n'aurais pas fait ça à vie [...] tu vis, mais c'est quasiment une survie. Moi, ce qui m'a tenu c'est qu'à un moment donné, je sortirais de là. »
« Je n'ai pas d'amis. J'en avais quand j'étais à l'adolescence. Mais là après ça je les ai laissés. Eux autres ils sont allés au cégep et à l'université. Moi je me suis contentée de la dialyse. »