Bien sur, l'espérance de vie dépend du type d'organe, mais entre 70% et 90% des organes sont encore bons 10 ans après la chirurgie. Cette moyenne est excellente pour des dons cadavériques.
Le receveur ne court pas plus de risque lors de l'opération s'il reçoit un don cadavérique plutôt qu'un don vivant. La seule différence est que l'opération est moins calculée que lors d'un don vivant.
Les principales différences sont les suivantes. Premièrement, les dons vivants ont généralement plus de succès que les dons cadavériques. Deuxièmement, les organes provenant d'un don vivant ont une durée de vie plus grande. Cependant, les dons cadavériques sauvent des vies chaque année et sont primordiaux pour le bien des patients.
Le temps de réhabilitation moyen est le même que lors d'un don vivant. Le patient pourra aussi reprendre la majorité de ses activités normales au bout de quelques semaines après la greffe, tout en étant d'être suivi de près par une équipe médicale.
Le désavantage du don cadavérique par rapport au receveur est qu'on ne sait pas quand celui-ci pourrait arriver. Si l'organe en demande est un rein, le receveur devra donc faire de la dialyse, qui demeure un traitement exigeant, autant mentalement que physiquement.
Le temps d'attente peut être extrêmement long, surtout pour un patient qui suit la dialyse. En effet, si le patient a besoin d'un rein et qu'aucun proche ne peut lui en donner un, il peut passer des années sans recevoir un don.